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Génie biologique & végétal

Le génie biologique et le génie végétal se définissent comme un « ensemble de techniques utilisant du matériel vivant pour trois types d’intervention visant un fonctionnement autonome du milieu ».

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Le premier concerne le contrôle de l’érosion et la stabilisation des pentes et berges :

Le Génie végétal constitue une alternative douce (sans intervention systématique d’engins lourds) aux techniques traditionnelles lourdes de génie civil (enrochement, gabions, palplanches, béton, etc.)

Il regroupe une gamme étendue de techniques employées en combinaison :

  • Enherbement par hydromulching permettant d’établir un couvert végétal limitant l’érosion superficielle liée aux eaux météoriques ou de ruissellement
  • Plantations permettant de créer une diversité botanique
  • Bouturage et pieux vivants permettant d’obtenir un nouvel arbuste à partir d’un segment de branche enfoncé en terre
  • Peigne permettant de combler l’encoche d’érosion en filtrant et piégeant les alluvions dans le peigne
  • Tapis vivant dissipant le courant et favorisant le dépôt d’alluvions
  • Tunage permettant d’établir une protection solide et compacte pour les berges exposées aux courants majeurs.
  • Lit de plançons permettant de stabiliser le pied de berge afin de dissiper le courant (anti-sapement)
  • Tressage ou clayonnage permettant la protection immédiate d’un pied de berge en formant un véritable mur végétal
  • Fascinage permettant une protection immédiate de la berge ; technique particulièrement adaptée aux niches d’eau (anses)

Au fil du temps, le végétal se développe, augmente son couvert et ne s’entretient pas ou peu.

Le second concerne la Phytoépuration ou phytoremédiation

La phytoépuration est un terme générique regroupant les différents procédés écologiques & rustiques d’épuration des eaux usées, impliquant l’utilisation de plantes dans le processus biologique.
Le procédé le plus courant et le plus répandu est le procédé de filtres plantés de macrophytes (roseaux, joncs, iris, phragmites, massette, salicaire)

Coupe de principe d’un bassin de filtration avec plants de macrophytes à écoulement horizontal

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Le troisième concerne la phytostabiliation

La phytostabilisation est le recours à des espèces végétales particulières pour réduire la mobilité et diffusion des polluants contenus dans un sol : que ce soit sous forme de poussières, d’éléments traces ou de particules lessivées par l’eau, ou transportées par le vent.
Le chevelu racinaire limite les effets de l’érosion éolienne et hydrique, ainsi que la circulation horizontale et verticale de certains éléments toxiques.
Cette technique est également utilisée pour protéger provisoirement des sols pollués.